C.N.R.S.
 
Dictionnaire du Moyen Français (1330-1500)

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1
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     ABAISSER     
Empl. trans. "Diminuer, rabattre" : ...et toutes les choses qe jeo poai ymaginer a dire qe purroit autri pris abatier [ms C : abaicer] et le mien enhaucer, trop estoit ma male bouche et est uncore (...) apparillez de dire ou [de taere] (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 17). Pour ce y devez totallement resister et remedier, en abaissant la desordonnée presumpcion et detravée arrogance desdicts ignorans (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 6 r°). Nabusgodonozor fut en ce temps appellé Main forte, pour ce qu'il fut incité de Dieu pour abaisser l'orgueil des Juifz en Babillonie, dont il tenoit le resne. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 44 r°).
2
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     ABOI     
[Dans un cont. allég.] "Aboiement" : ...abaier, c'est confesser, qe doit venir d'un bone estroite conscience, et le soun del abay doit issir a la bouche, ou le confessour doit mettre son oraille pur savoir si ma consciencie ad tant chacee le pecché (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 112).
3
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     ABOYER     
II. -

Empl. trans. Aboyer (un animal). "Tenir aux abois, acculer" : Et si tost come le petite chien l'ad a ceo menee, il gist devant et abaie le renard ou autre male best qe par dedeinz soit (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 104-105).

4
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     ABOYER     
-

Se faire aboyer : Et sicom le renard, quant il est en l'angle (...) il tourne son deriere en l'angle et le visage devers le chien pur soi meultz defendre contre le terrer, et ensi se fait abaier plus longement par devant q'il ne ferroit par deriere, car de visage se defent il as dentz, et au deriere serroit il pris as dentz. (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 110).

Rem. AND, s.v. abaier.

5
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     ACCÈS     
I. -

MÉD. "Arrivée ou retour d'un phénomène pathologique, poussée, crise" : La maladie de mon corps jeo appelle terceyne, mes noun est pas sicom celle qe vient chescun tierce jour un foize, einz vient touz les jours par trois accesses, et demurrent com continue en moy, q'est maladie mult perillouse (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 129).

Rem. FEW : «accès (de fièvre, etc.), "invasion d'accidents morbides" (seit 1372)» ; AND, s.v. accés.

6
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     ACCORDANT     
[D'un élément de la nature] "Favorable, accueillant" : Et, sicom j'ai dit devant, bien sembloit la terre acordante et plesante a la semence qe tant de doublez rendoit. (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 160).
7
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     ACCORDER     
a)

Accorder qqn de qqc. "Lui rendre la paix (en le libérant) de qqc." : ...par cella en tresbenoite et douce pucelle acordantz feurent [la divinité de Dieu et l'humanité de la Vierge], par qel acorde nous feusmes acordeez de touz desbatez et descords. (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 160-161).

8
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     ACCORDER     
1.

"S'octroyer (la faveur) de faire qqc." : Et pur ceo me acorderoie, tresdouz Sires, si vous plest, de celuy precious sank qe vous espandistez pur moi a prendre pur oynement (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 161).

9
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     ACHETEUR     
"Personne qui acquiert qqc. (moyennant paiement)" : Et Coveitise est ausi bien oue le vendour come le chateour, car l'un ad coveitise de vendre chier, et l'autre ausi grande coveitise de achater bon marchee. (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 118-119). En la region de Milesie fut achapté ung traict d'aucuns pescheurs et advint qu'ils tirerent une table d'or à leur fille et les achapteurs la vouldrent avoir, ce que contredirent les pescheurs, disans qu'ilz n'avoient achapté que le traict de poisson. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 39 v°).
10
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     ACOULPER     
Empl. trans. "Battre sa coulpe, déclarer coupable" : Et qe les mayns soient prestes pur aculper la poytrine pur mes pecchés et joyndre sovent ensemble a crier mercy (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 102).
11
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     ADESER     
II. -

Empl. intrans. au fig. "Approcher" : ...et me deignetz, douce Sire, a mes plaiez oyndre et enbaumer de vostre tresseinte et precious sank, si qe jeo peusse trover en celle tresnoble medicine parfit garrison a mes ordes plaies, et qe par le bon odour de l'oynement le diable ne peusse plus adeser, q'est en mes plaies come un malveis verm qe homme appelle cancre (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 171).

12
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     ADESSÉEMENT     
"Durablement, avec constance" : Et certes, Dame, c'est en moy qe le male habite et y demoert plus adesement qe fait le lou en bois. (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 228).
13
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     AERSER     
Au propre empl. pronom. Soi aerser sur qqc. "S'attacher, coller à" : Et la tierce temptacion si est de diable ; et de celle fai geo comparison as mouches, car ords sont et envenymés ly uns et ly autres, et si malement privez se font qe, quant aersez se sont ascune part sur les plaiez, trop sont males a enchacer (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 210).
14
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     AFFERMANCE     
"Confirmation, ratification" : ...mes la affermance et la obligacion de touz les sept pecchez si est fait et parfaite en la coer et, si ne feust le malveis delit qe le coer en ad, bien envys se travailleroient les autres menbres tant com ils font, ne si diligeanment, com la bouche de parler orgoillousement ou par envye ou par corouce (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 89).
15
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     AFFIANCE     
"Foi ajoutée aux promesses, confiance" : Et ore vous dirrai jeo le quel boire c'est qe jeo tant desirre et en quel j'ai mult grante affiance de garrissone, sicom droit est (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 132).
16
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     AFFOLER1          AFFOLER2     
A. -

"Être tué, être mort" : Ces sont cil qe ount alee cy sur lour malveis piee et tant travaillé en male et en pecché, qe affolez sont avant qe garrir puissent et mortz de la male mort - c'est en le puys d'enfern entre touz les diables. (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 221-222).

Rem. AND, s.v. afoler 1.

17
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     AFFORCER1          AFFORCER2     
Empl. trans. "Rendre plus fort, fortifier (le corps d'un malade)" : Il est bien voir qe, quant une persone est par ascune maladie si enfiebli qe se nature ne luy poet mye eider ne soi sustiner sanz l'eide d'ascune bon chose, qe ly meistre fait et ordenee pur le pacient revigourer et aforcer sa nature, par qoi il se puisse espurger des humours et de la maladie q'est par dedeinz et conforter les bons espiriz et afforcer contre le male. (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 193-194).
18
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     AFFROIDIR     
Empl. trans. "Refroidir, baisser la température (du corps)" : Et d'autre part ausi, la ou un homme serroit en chalour, il luy coveneroit avoir chose que afroider le poet et refrescher. (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 194).
19
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     AGRÉGER1          AGRÉGER2     
I. -

Empl. trans. [Le compl. désigne un mal] "Aggraver, rendre pire" : ...et ensi espoir jeo qe les plaies purront garrir mes, Sire, qe j'ai grace de vous qe jeo soie a droit pacient, et qe jeo me voille dieter sicom un durement navrez doit faire, et me abstiner en tout de ceo qe me poet grever et agreger les plaies et encrestre le venym. (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 128).

20
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     AIMER     
-

Nous devons aimer les pauvres : "Manifester à qqn des sentiments inspirés par la charité chrétienne" : ...nous devons amer les poures, eider et conforter a lour bosoigne, et les sofretous visiter et desporter par charité (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 188).

21
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     AJOUTEMENT     
"Action d'ajouter, ce que l'on ajoute" : ...car assez [soufit] le mal de temps passee sanz nul novel ajoustement de male. (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 220).
22
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     ALLÉE     
A. -

"Voyage" : ...car mult bon serroit un homme envers vous, Sires, avant qe jeo eusse de luy envye, ne d'aler plus sovent al moustrer, en pelerynages, n'en autres bons lieus, par la quele alee jeo purroie gaigner l'amour de vous, douz Sires, et le roialme de paradys (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 72).

23
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     AMENURER     
Empl. trans. "Diminuer, amoindrir" : Car tout pleyn de foize, beau Sire Dieux, ai jeo mys avant le piee, pur amenurer le bien ou le pris d'autri et avancer le myen par droite envye, pur estre le meilliour tenu en cest siecle (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 72).
24
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     AMERIR1          AMERIR2     
[Des larmes] "Devenir amer" : Et sicome le vyn doit estre un poy chaud pur laver les plaies, si estoient les lermes chaudes un poy, et outre mesure, et mult amereez, et de tant sont meultz apropriez a laver et nettoier mes plaies qe si outre mesure sont ordes et venymez. (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 148).
25
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     AMESURER     
Empl. trans. "Réduire à la mesure, modérer, rectifier" : ...si jeo doie demander ceo qe bosoigne me serroit, qe vous, Sire, ma demande amesuretz ensi qe, la ou jeo trop ou tropoy requeroi, jeo feusse par vous, douz meistres, attemprez et amesurez. (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 192). Briefment, c'est celle [la vertu de prudence] qui enseigne et qui moustre le droit moien en toutes les oeuvres humaines, et par consequant, c'est celle qui amesure les courages humains et celle qui deffent que ly hons ne se meuve autrement qu'il ne doit et qu'il n'est raisonable. (EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 743).
26
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     AMITIÉ     
A. -

"Amitié" : ...j'ai beisee mon proeme en manere de bon amystee, et n'ai mye cella entierment portee en coer, mes a la foize volu son damage plus qe son bien... (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 178).

27
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     ANETTE1          ANETTE2     
"Cane" : C'est la male Peresce qe ausi chier ad les poucyns d'une anete come les soens a norrir et mener avant (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 64).
28
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     ANGLE     
1.

Estre en l'angle. "Être acculé" : Et sicom le renard, quant il est en l'angle, q'il ne poet plus avant ne ailliours ne vorreit estre, car la se tient mult asseur com celui qi s'est illoqes meynt foize garranti d'autrez si faitz petitz chiens, il tourne son deriere en l'angle et le visage devers le chien pur soi meultz defendre contre le terrer (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 110). Mes quant lui meistre vendra pur fouir apres le renard, il trovera ausi bien le deriere q'est en l'angle com le visage qe le chien abaie, et par l'abaier de l'un si avient homme a l'autre. (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 111).

29
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     ANGLE     
1.

Estre en l'angle. "Être acculé" : Et sicom le renard, quant il est en l'angle, q'il ne poet plus avant ne ailliours ne vorreit estre, car la se tient mult asseur com celui qi s'est illoqes meynt foize garranti d'autrez si faitz petitz chiens, il tourne son deriere en l'angle et le visage devers le chien pur soi meultz defendre contre le terrer (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 110). Mes quant lui meistre vendra pur fouir apres le renard, il trovera ausi bien le deriere q'est en l'angle com le visage qe le chien abaie, et par l'abaier de l'un si avient homme a l'autre. (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 111).

30
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     ANGLE     
2.

Prendre en l'angle. "Prendre (l'animal) réduit à l'extrémité" : ...et ensi par grant labour vient homme au renard, si le prent homme en l'angle ou il s'en est fuy devant le petite chien qe homme appelle terrer et le sake homme hors a grande joie, ne soit il ja si puant ne de si petite value. (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 110).

31
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     ANGLE     
3.

Aboyer en l'angle. "Alerter (le chasseur) et immobiliser le gibier au fond du terrier" : Si tost com ils ont oié le chien abaire le renard en l'angle, il doit prendre un verge et bouter dedeinz la pertuz au plus pres de chien, et doit la verge estre pliante, siqe ele se ploie solonc qe le pertuz se court (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 105).

32
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     ANGLE     
4.

Au fig. "L'endroit le plus caché" : Homme doit jugger le visage de toutz bestes communalment pur le plus bel, et le deriere pur le plus lede. Il ne covient my dire la cause, car chescun le seit par soi meismes. Ensi fait le pecché, qi tourne ses ordures en l'angle, et le plus beal mette contre la conscience pur soy defendre s'il poet et ceo lesse abaier au visage (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 111).

33
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     ANGLÉE     
"Endroit caché" : ...tout ensi est le pecché par my moi, cea et la, par bouche, mayn et piee, et par touz les autres lieus tantqe soit enanglez en coer et l'alme, car si tost come il est fermement en l'anglee en coer, il est en l'alme. (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 110).
34
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     APAYER     
-

Soi tenir apaié de qqc. "Être satisfait de qqc." : Et nulement ne me puisse jeo tenir apaiee de ceo qe vous m'avetz envoié, beau douce Sire, mes touz jours est ma male bouche overte pur demander asseez (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 18).

35
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     APERT1          APERT2     
"Hardi, alerte" : Et la tierce manere si est : a prendre un petit chien qe soit apert et ose entrer les pertuz, et ne finera tantqe il eit le renard tant chacee a mont et a val en cele court q'il soit enanglez. (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 104).
36
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     APETISSER     
A. -

"Diminuer" : ...et comme freres nous devorons amer l'un l'autre et voloir le bien l'un de l'autre et plus tost acrestre qe apeticer. (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 17).

Rem. AND, s.v. apetizer (même ex. d'Henri Lanc.).

37
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     APPAREILLER1          APPAREILLER2     
A. -

MÉD. [Le compl. désigne une blessure] "Soigner, panser" : Ore, tresdouz Meistres, a mes plaies apparailler jeo vous requer eide et confort, et de celuy precious oynement come de vostre tresbeneuree sank (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 170).

38
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     ARRIÉRIR     
Empl. trans. [Le compl. désigne une pers.] "Mettre en arrière, porter préjudice à qqn" : ...et toutes les choses qe jeo poai ymaginer a dire qe purroit autri pris abatier et le mien enhaucer, trop estoit ma male bouche et est uncore, tantqe jeo par vostre grace en soie garriz et sauvez, apparillez de dire ou [de taere], et feust droit ou tort, dont en ont le pis valu, et mentier de moi meismes et d'autri, et tout pur les altres bons arrerir et moi metter avant. (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 17).
39
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     ARROI     
B. -

[À propos d'une chose matérielle] "État" : ...et quant le seignur s'en va, les ostiementz sont remys ariere en son lieu come ils estoient et sovent de pire aray q'ils devant ne feurent, et plus encombrent l'ostiel (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 101).

40
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     ASSENER     
I. -

Empl. trans. au propre. Assener qqc. "Frapper, toucher qqc." : ...et jeo siu tout certeyn qe au ferir einz de clou, meynt foize failli le felon ribaud d'asener le dure clou et feri la douce tendre mayn moelt durement, qe grande peyne vous feust, tresdouce Sires (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 182).

Rem. AND, s.v. asener.

41
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     ASSENTIR1          ASSENTIR2     
Empl. pronom. Soi assentir à qqc. "Acquiescer à qqc., donner son consentement à qqc." : Et par Assent entre cele male Glotonie quant jeo me assente a toute ceo qe le malveise desir desire, et puis le face en fait, q'est le principale de cele male compaignie. (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 49-50).
42
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     ASSOMMER1          ASSOMMER2     
Empl. trans. "Faire la somme, compter" : Mes uncore puisse jeo dire de la malveisté de moy, sicom jeo dis pardevant de la grande bonté de vous, douce Sires, qe de l'un ne de l'autre nul ne purroit a droit parler ne penser pur asommer les biens qe vos sont, ne les maux q'en moy sont. (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 1).
43
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     ASSOTER     
Estre assoté de qqn. "Être follement épris de qqn" : Et meultz me vauroit a estre sours qe ceo qe jeo tournasse si bone chose a male, et ceo qe me tant eideroit, de me faire tant ennuyre et damager ; et tout ceo si vient de Dame Peresce et de son amy Franche Volenté q'est d'elle si assotez q'il ne fait riens forsqe tout ceo q'elle comande a briefs paroles motz. (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 58).
44
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     ATIR     
"Costume, vêtement" : ...ceo q'il est par dehors serra moustree : c'est le plus bel communalment de nous touz : c'est de beles robes et d'autre bel atire ; ou des vertues, de sens, [de force], de bealtee, qe homme poet bien dire q'est dehors (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 117).
45
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     ATOURNER     
Empl. trans. Atourner qqn à qqc. "Incliner, disposer qqn à qqc." : ...car meynte foize en ai jeo pecché par mes mayns, come quant j'ai riens fait par mes mayns de force ou de chosez qe j'ai pensee qe m'atourna a vaillantise ou a ascun prise de monde, et me semble mes brasez et mes mayns de taille ou d'autre beauté plus q'ils n'estoient (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 66).
46
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     ATTEMPRER     
A. -

[Le compl. désigne le corps ou une partie du corps hum.] "Calmer, rafraîchir" : Et donqes si le [l'eau de roses] prent homme et moille les temples pur attempler les sens de la teste ; et l'odour si conforte moelt. (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 150).

47
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     ATTRAIT1          ATTRAIT2     
"Action d'attirer, invitation" : ...et si est il [le mal] entrez ausi en moi de ma malveise nature, mes de riens tant come de mon malveis attret et la orde norture qe j'ai fait de delit de vils pecchés en mon coer (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 84-85).
48
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     AUMÔNE     
A. -

"Bienfait, bonne oeuvre" : ...come quant jeo deusse ascun bien faire de mes mayns, c'est a dire almoignes et tout pleyn de faitz de charité et d'autres biens assez qe j'ai lessee et lesse uncore touz les jours affaire, et tout es par cele Peresce. (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 70). Plusieurs estiment qu'il soit saint pour la saincte vie qu'il menoit très austere et aspre, et faisoit plusieurs aumosnes. Estoit très catholique et devost. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 92 r°).

49
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     AVALER     
I. -

Empl. intrans. [Des yeux] "Chavirer" : ...et quant ses douz oeux [du Christ] en la teste turnerent et avalerent einz mult parfond par languisouse mort, adonqes ne fait pas a demander si lermes isserent par grantz russeals. (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 137).

Rem. Sens absent de FEW XIV : vallis et de AND, s.v. avaler.

50
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     BAILLIE1          BAILLIE2     
"Autorité, juridiction" : La veneour ou le forester, c'est mon confessour qi chacee si com veneour lez pecchés hors de moi, et sicom forester ou parker garde sa baille out tout son poair et destruit tout vermyne, ensi fait le prodhomme qi mette tout sa peyne a moi garder en bons vertues et en chacer toutez males vices. (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 111).

Rem. AND, s.v.

51
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     BALANCEUR     
"Celui qui tient la balance (des âmes)" : ...jeo voz prie qe de vostre bone volenté jeo puisse trover grace et favour en la balancer - c'est le tresseint Angele Seint Michel - et qi jeo le puisse en cest vie ascune poure service faire, siqe il me soit le plus favorables et eidant a ma grande bosoigne quant ma cheitive alme, si mal estuffee de nul bien, serra poisee contre tant de mals et de si pesantz pecchés. (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 237).
52
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     BANDE1          BANDE2     
A. -

"Morceau d'étoffe plus long que large, dont on panse les blessures" : ...einz me soit celle bone bende bien eidant a lier et a tenir les autres medicines, q'elles ne se bougent de mes plaies tant ne quant, mes demurrent fermement sus pur bien et tout garrir. (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 220).

53
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     BANDURE     
"Bandage" : ...ne qe nul orde delit ne me puisse toucher la plaie des mayns desore par la vertue de celle bel bendure. (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 219).
54
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     BARIL     
"Baril" : Et par ceo doit homme bien tesnir cest noble sirop en grante deyntee [le lait de la Vierge Marie], car unqes ne feust plus fait forsqe diaux petiz barelles pleins, qe benoite soient. (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 133).
55
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     BAUDEMENT     
"Hardiment, franchement" : Et pur ceo qe celuy precious et noble oynement estoit proprement ordenee pur nous et pur la playe de pecché principalement oyndre et garrir, par celle reson le demande si baudement (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 160).
56
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     BEAU     
-

"Qui est efficace" : ...bien deveroit estre noble medicine, riche et bone, le leet de la beal beste [d'une chèvre au mois de mai] - c'est la beste qe ne prent poynt sa vertue del herbe ne de solail, mes de principale : c'est de Dieux meismes. (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 135). Troiz chapitres en soy contient, Dont le premier traicte des beaulx Remèdes, tous universaulx, Par choses bien préservatives Et en partie curatives. (LA HAYE, P. peste, 1426, 112).

57
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     BÊCHE     
"Bêche" : ...le chien q'entre devant en le pertuz [du renard], et puis si boute homme la verge, et donqes si fait homme les fossees et les trenche ou piks, paeles, et beches, et arace homme les racyns qe homme y trove et coupent (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 110).
58
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     BÉER     
II. -

Empl. trans. indir. "Aspirer à qqc." : ...si qe poi faut ele [la Paresse] a nul de ses enprises de mener au tiele fyne com ele bye, soit a force ou par beau parler. (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 79).

Rem. AND, s.v. baer.

59
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     BESOGNABLE     
"Nécessaire, dont on a besoin" : ...bien poet il avoir a noun Jhesus et bien nous est cest noun bosoignable. (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 31).
60
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     BESOIN     
-

Besoin n'a pas de loi : ...q'il ne vous desplese de ceo qe jeo me face si baud come de si apertement demander de vous si precious chose ; certes grande bosoigne le me fait faire. Et sicome homme dist : "Bosoigne n'ad poynt de ley," si qe, douz Sires et meistres, hastietz vous tant com ceste petite vie dure, car trop tard purroit estre celle medicine demandee et receue (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 170).

Rem. Morawski 23760;: Besoin ne garde loi.

61
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     BESOIN     
-

Prov. Besoin n'a pas de loi : ...q'il ne vous desplese de ceo qe jeo me face si baud come de si apertement demander de vous si precious chose ; certes grande bosoigne le me fait faire. Et sicome homme dist : "Bosoigne n'ad poynt de ley," si qe, douz Sires et meistres, hastietz vous tant com ceste petite vie dure, car trop tard purroit estre celle medicine demandee et receue (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 170).

62
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     BLANC     
5.

[D'un aliment ; p. oppos. à ceux de la même espèce qui sont d'une autre couleur] "Qui est d'une couleur claire ou transparent" : ...c'est une eawe qe homme appelle eawe rose ; et ensi est appellee pur ceo qe de roses est elle faite. Et de rouges est elle plus fyne qe des autres ; et, tout soit elle faite de rouges, si est elle en luy meismez clere et blank, et riens ne se resemble la rouge rose, fors qe par l'odour. (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 149).

63
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     BOIRE1          BOIRE2     
II. -

Inf. subst. "Boisson" : Prymes par les orailles : par trop grant delite oier deviser les bones viandes et les deliciouses et les boiers [var. ms. C : boires] - fortz vyns, ou verdelés, ou clarree, vernage - et touz ceaux altres delitez q'omme ad d'ent oier parler ou de lez oier deviser trop curiousement (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 48). Et auxi pasnage par toute sa forest, cueildre des pommes pour le boire dudit hostel (HECTOR DE CHARTRES, Cout. R., 1398-1408, 90).

64
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     BORDEL     
"Maison de prostitution" : ...et plus se coyntent les foles femmes le jour de marchee q'eles ne fount le jour de Pasqes, pur engyner les foles et encombrer, et assez et trop y a de tiels qe pur autre marchandise ne venont au marchee et, tout n'eit il qe un denier, si l'enploiera il plus tost en la meson au diable et en son hospital - c'est le bordel - q'il ne ferroit a la meson Dieux entre les poures (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 119).
65
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     BORGNE1          BORGNE2     
Au fig. "Aveuglé, mal voyant" : ...et mes grandes defautz jeo ne sai nuls veoir ; et ceo n'est mye qe asseez et trop asseez il n'en y a, mes qe en les moyes jeo sui trop boornes et en les autri trop cler veaunt. (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 12).
66
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     BOUGER     
1.

[Un pansement] : ...einz me soit celle bone bende bien eidant a lier et a tenir les autres medicines, q'elles ne se bougent de mes plaies tant ne quant, mes demurrent fermement sus pur bien et tout garrir. (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 220).

67
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     BOURDE1          BOURDE2     
A. -

"Plaisanterie" : Et ceo n'estoiet mye bourde a vous a veoir le tresprecious sank de coer vostre douz filtz raier si habondaument hors de celuy costee debonaire tantqe vous, Dame, en estoietz tout diaspree de son sank, si pres esteietz vous. (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 143).

Rem. AND, s.v. bourde1.

68
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     BOURDER     
A. -

[Avec la connotation nég. de mentir et flatter] "Plaisanter" : Mes defautes n'y entrent ja sans grant estour, si ne soient coloree ensi qe jeo ne les puisse mye bien conoistre : c'est de flaiteries, de mensoignes, ou en bourdant ou truflant (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 9). ...celluy escuïer dist, en bourdant : "Layssiés moy faire ; avant que Diex se soit avisez qui ait tort ou qui ait droit de luy et de moy, je le vous rendré tout vaincu". (Songe verg. S., t.1, 1378, 351).

Rem. AND, s.v. bourder "to joke" (même ex. d'Henri Lanc.).

69
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     BOUTEILLER     
[Dans un cont. allég.] Chef bouteillère. "Sommelière, intendante du vin" : Tresdouz Dame Seinte Marie, qe de cest douz et precious boire estoietz braceresse et chief botillere, jeo vous prie, ma douz Dame, qe jeo en puisse avoir ore a ma grande bosoigne, et si largement com jeo en ai bosoigne. (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 133).
70
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     BRAIRE     
-

[D'un être hum.] : Mes si le poure vient a l'oraille pur reavoir ses biens, il purra bien demorer dehors, tant ne savera il crier ne brere ne prier pur l'amour de vous, douz Sire Jesus Crist (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 44). Mai[n]tenant, se vous donnés au Roy de voz biens pou ou conme nient, lequel vous tient en pais et vous garde le ramenant, conme ceulx qui estes et avez esté plains de ingratitude, et ne recognoissés pas lez biens et lez graces que vous recevés du Roy, vous breés et criés conme gens touz enragés. (Songe verg. S., t.1, 1378, 39).

71
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     BRASSERESSE     
[Fém. de brasseur ; dans un cont. allég.] "Celle qui prépare une boisson" : Tresdouz Dame Seinte Marie, qe de cest douz et precious boire estoietz braceresse et chief botillere, jeo vous prie, ma douz Dame, qe jeo en puisse avoir ore a ma grande bosoigne, et si largement com jeo en ai bosoigne. (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 133).
72
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     BRIBEUR     
"Mendiant, vagabond" : ...C'est tout lour substances et les pecchés venials qi pursuent l'ost com bribours et ribaudaille (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 82).
73
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     BRISURE     
A. -

[À propos d'un membre du corps hum.] "Endroit où un membre est brisé, fracture" : ...si soeffrir le volons bonement com pur medicine, mes grant bien nous ferroit et nous garroit tout outrement de viles brisures qe n'ont pas estee bien garriz avant ces heures. (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 198).

74
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     BUFFET1          BUFFET2     
"Gifle" : ...quant vous, tresdouce Dame, veistes qe les felons ferirent et donerent grantz bufetz a vostre chier filtz nostre douz Seignur, et veistez celles douz orailles toutz rouges de bufetz et mult estoient celles oraillez tormenteez de meynt vileyn repereuce (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 136-137).
75
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     CARREFOUR     
A. -

Au propre. "Endroit où se croisent plusieurs chemins" : ...douce Dame, ne conustes pas bien, a ceo qe j'ai oÿ dire, vostre benoit douz enfant, si estoit il deffait et ledement apparaillee, quant vous l'encontrastes a carfouk. (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 138).

76
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     CAS1          CAS2     
-

Par cas. "Peut-être" : ...jeo n'ose plus longement attendre pur le peril de morte et qe jeo siu plus en peril par cas qe jeo ne quide meismes (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 172).

Rem. AND, s.v. cas1 : «par c. "by chance, perhaps"».

77
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     CHACEPOL     
"Officier de justice" : Mes jeo croie qe le diable est com le sergeant qe homme appelle cacchepull, qe fait les execucions solonc le forfait. Et, sicome ces sergeantz sont touz jours leez et prest de faire lour office et sanz desport ou grace nulle, pur ceo serroit il bon d'aler droit au seignur et conoistre a luy tout le meffait et crier mercy (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 123).
78
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     CHAËL     
A. -

"Petit du renard" : Et sicom le renard voluntiers ont cynk chiaus a une litere - et contez le piere et la miere, et ceaux font sept -, et tout ensi est il de pecchez qe ont de joefnes chiaus en mon coer come en l'angle. (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 106).

Rem. AND, s.v. chael.

79
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     CHAIR     
d)

[Un des trois adversaires de l'homme qui l'empêchent de gagner la grâce de Dieu] La chair, le monde et le diable (ou l'ennemi ) : ...la temptacion de ma char, de mounde et de diable. (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 205-206). Helas, beau tres doulx hoste, vostre povre ostel, l'ostel de mon ame, est durement assegié ; de toutes pars on lui fait crueux assaulz et tres perilleuse guerre, sans sejourner, par le monde, par la chier, par l'ennemi. (GERS., Pent., p.1389, 74). Ces trois amis sont la cher, le monde et le dyable. La cher a qui tu fais tous ses plaisirs, au darrain besoing c'est cil qui de la mort ne te fera autre ayde et secours, fors que elle te convoyera jusques au sepulcre, et la te laissera en la main de tes ennemis. (GERS., Concept., 1401, 415). ...la presente eglise catholique, qui milite en combatant contre ses adversaires, qui sont le deable, le monde et la char. (Somme abr., c.1477-1481, 99).

80
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     CHALINE1          CHALINE2     
B. -

Chaline de péché/male chaline. "Concupiscence" : ...c'est la chalyn de pecché qe me tient si fort et si continualment qe le peril de mort est trop grant (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 148-149). Et ausi l'en prent [l'eau de roses] et si moille homme les paumes de mayns et de pieez et ausi sovereynement la poitryne, qe moet conforte le coer quant il gist en celle male chalyne ; et ensi par ceste eawe de roses qe tant est confortant a malade, si en devient tout pleyn garriz et en bon poynt. (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 150).

81
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     CHALINE1          CHALINE2     
B. -

Chaline de péché/male chaline. "Concupiscence" : ...c'est la chalyn de pecché qe me tient si fort et si continualment qe le peril de mort est trop grant (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 148-149). Et ausi l'en prent [l'eau de roses] et si moille homme les paumes de mayns et de pieez et ausi sovereynement la poitryne, qe moet conforte le coer quant il gist en celle male chalyne ; et ensi par ceste eawe de roses qe tant est confortant a malade, si en devient tout pleyn garriz et en bon poynt. (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 150).

82
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     CHALLENGE     
Y mettre challenge. "Réclamer une chose à laquelle on prétend avoir droit ; revendiquer" : ...douz Sires, jeo y mette chalange et voz prie, Sire, qe jeo en puisse avoir pur moi allegier et conforter si mes espiritz par dedeinz moi, qe jeo soie garriz et hors gettee de la destempree chalour en qoi jeo siu. (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 201).
83
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     CHALLENGER     
Empl. trans. Challenger qqc. "Exiger, réclamer" : Et la se vient le pecché mortel et nule autre part, car nule peecché est mortel tantqe il vient en coer, ne nul coustome de l'alme ne poet le diable chalangier forsque la. ["Le diable ne peut réclamer nul droit seigneurial sur l'âme sauf lorsque le péché est dans le coeur"] (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 121).
84
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     CHAMBRE     
-

Chambre coie : ...le tresorde puis qe est fait desouz terre pur receivoir toute l'ordure de l'ostiel par les gouters qe viegnent de la cusyne et de chambres coies et de fimers, et oue toute l'ordure de la courte si court einz (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 226-227).

Rem. FEW II-1, 131b, s.v. camera : «1268-14. jh.» ; FEW II-2, 1470b, s.v. quietus.

85
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     CHANCRE     
MÉD. [À propos d'une plaie] "Ulcération de la peau, chancre, mal rongeant" : ...par la vertue de ceo jeo n'eie garde de purture, de festre, ne de cancre, ne de nul mal qe par le diable me puisse avenir (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 184). Le premiere opération est que le cerfeul triblé avec miel et emplatré sur le chencre garit le chancre, et a ce concorde Platere au chapitre du cerfeul. Et est chancre apostume melancolique corrodant les parties du corps tant nerveuses que charneuses, et est nommé chancre car il procede en maniere de creviche. (Rég. santé corps C., 1480, 119).
86
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     CHANELE     
A. -

[À propos de la mer] "Chenal" : ...quant l'alme se retrate de corps - adonqes se retreionte hors de gerners et de cooffres les biens et s'en issont le cours q'ils sont venuz, com fait la mer qi quert la chanele et requert. (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 91-92).

87
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     CHANELE     
B. -

"Caniveau, ruisseau" : ...vostre cherement amee filtz qe vous veistes si enbowés quant il ala en la chanele de la rue, en celle orde et puant bowe, portant celle pesante et dure croice (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 142).

88
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     CHÉTIVETÉ     
"État misérable de l'homme face à Dieu" : De la bonté de vos, douce Sires, ne de la grande noblee, nul n'en poet a droit parler n'en penser, mes de la cheitivetee de moy et de grantz maux q'en moy sont, jeo et autres en saverons bien parler (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 100).
89
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     CHEVETAINE1          CHEVETAINE2     
"Celle qui est à la tête (de qqc.)" : Et sicom vous, ma Dame, estoietz le Samadi gardeyne de tout le monde et susteneresse de toute la leye et cheveteyne generale outre tout cristientee, et la foy si ferme et enclos en vous, qe nul autre part estoit (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 96).
90
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     CHEVIR     
Empl. trans. "Obtenir, se procurer" : ...grande joie voz feust quant de voz doucez mayns vostre tresbenoit filz envolupastes si doucement en les plus beaux draples qe voz avoir peustes ou chevir (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 219).
91
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     CLARÉ     
"Vin de liqueur, aromatique et pimenté" : Prymes par les orailles : par trop grant delite oier deviser les bones viandes et les deliciouses et les boiers - fortz vyns, ou verdelés, ou clarree, vernage (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 48). Item de vins doucetes, comme de vin de Grece, ipocras, Montrose, Runney, vernage, malvoisin, Osey, clarrey et pyement, et de tous autres vins que l'en peut avoir. (Man. lang. G., 1396, 66).
92
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     CLARIFIER1          CLARIFIER2     
Empl. pronom. "Devenir clair, se purifier" : Et, tresdouce Dame, sicome j'ai dit devant qe les joies de vostre douz coer si passoient toutz les autres pur ceo qe receivers estoit de toutz les autres, come la bone cysterne receit l'eawe qe vient de gouters envyron et illoqes se clarefie celle eawe et devient bone et seyne (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 226).
93
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     CLOP     
"Boiteux" : ...car meultz, si come vous ditez, vauroit estre cloup et ou un oil en paradis qe tout droit ou diaux oeux aler en enfern. (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 165).
94
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     COINTE     
"Élégant" : Et, Sire, par les malveis piee ai jeo sovent pecchee en leccherie, car mult me siu le plus peynés de me faire coynte de chausure ou de botes (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 77).
95
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     COINTER     
Empl. pronom. "Se parer" : ...et plus se coyntent les foles femmes le jour de marchee q'eles ne fount le jour de Pasqes, pur engyner les foles et encombrer, et assez et trop y a de tiels qe pur autre marchandise ne venont au marchee (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 119).
96
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     COMMUNÉMENT     
A. -

"En général" : ...ceo q'il est par dehors serra moustree : c'est le plus bel communalment de nous touz : c'est de beles robes et d'autre bel atire (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 117). Si regarda directement Jupiter d'un mauvaiz regart, Communelment nommé le quart (LA HAYE, P. peste, 1426, 28). Et cil qui peut se maintenir, Doit soigneusement abstenir De s'exposer à l'air forain, Et mesmement de soir et main, Et se tenir celle saison Communelment en sa maison (LA HAYE, P. peste, 1426, 79). ...ceulx qui ont grant front et gros par dessus ilz ont aucunement bonne ymaginatiue et forte ainsi comme ceulx qui ont la partie de derriere grosse et bossue sont communément de bonne et grande memoire... (CIB., p.1451, 212).

97
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     COMPLISSEMENT     
A. -

[À propos d'un ouvrage] "Accomplissement, achèvement" : ...l'une est la grace de la volenté et l'entrepris de comencer [ce livre] ; l'autre est la grace et la continuance de l'enoevre ; la tierce si est grace de l'espace de vie tantqe a le complisement et la fyn de cest escrit (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 240).

98
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     CONDUISEUR     
A. -

[À propos d'une attitude, d'un sentiment] "Ce qui guide qqn" : ...qe toutz celles bontés et parfitz charitez me soient condusours et guydes de moy mener la droite voie (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 234).

99
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     CONFESSEUR     
B. -

"Chrétien qui a confessé sa foi aux temps des persécutions, qui n'est ni apôtre, ni martyr" : ...et qe nostre douce Dame me vousist mettre en la balance, contre mes mals, les grandes peynes et tourmentz q'elle soeffri (...) et le martirement de touz les seintez martirs - tout est bosoigne - et de ces parfitz confessours ou les benoites virges et seintes veves (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 234).

100
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     CONFONDEUR     
"Celui qui perd, qui ruine qqn" : ...li ord diable d'enfern q'est confondour de touz les malveis. (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 25).
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